HISTORIQUE
Le Carnaval est une institution remontant à la nuit des temps aux Franches-Montagnes puisqu’on a retrouvé, dans les archives de la commune du Noirmont, un texte de 1577 faisant mention de « Caresmentran » .
C’est en 1964 que la manifestation commence a se structurer avec la création de la Société du carnaval du Noirmont qui a pour mission principale, l’organisation des réjouissances précédant l’entrée en période de Carême.
Au début des années nonante, le carnaval connait un nouvel essor puisqu’il devient Carnaval des Franches-Montagnes et, surtout, parce qu’il remet au goût du jour d’anciennes coutumes et traditions oubliées depuis fort longtemps. Elles donnent ainsi du sens à cette manifestation unique en son genre en Suisse.
Le soir de la dernière pleine lune précédent les jours gras, les Sauvages sortent des bois pour courir après la « baichatte » et la noircir. Le lundi soir des jours gras, c’est le baitchai qui prend son envol pour chasser les mauvais esprits, alors que le Grand-Manger prend ses quartiers le mardi à midi, permettant ainsi à ses nombreux convives de se « remplir la panse » une dernière fois en avalant une énorme choucroute, dernier repas gargantuesque avant le Carême. Et c’est au petit matin du mercredi des Cendres que la manifestation se termine lorsque les membres du comité mettent à mort le Carimentran en boutant le feu au bonhomme hiver.
Toutes ces traditions font du Carnaval des Franches-Montagnes un événement unique à vivre de l’intérieur pour en ressentir les vibrations intemporelles qui rythment ces cinq jours de folie.
Il ne faut pas oublier de mentionner aussi deux sociétés sœurs, même si totalement indépendante du Carnaval des Franches-Montagnes, sociétés qui donnent également de l’éclat à cette manifestation, à savoir le journal satirique LE POILIE et la clique locale LES TOETCHE